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“Quai des Orfèvres : légitime défense”, quand le théâtre nous emmène au coeur d’une enquête

“Quai des Orfèvres : légitime défense”, quand le théâtre nous emmène au coeur d’une enquête
Chers Théâtreux,
 
Dans cette nouvelle lettre, je vais vous parler d’un meurtre, d’une enquête, d’intrigues et de rebondissements en tous genres, de suspense, d’alibi, de tensions, et surtout d’une pièce captivante qui nous fait vivre le théâtre comme un film policier. C’est ce que j’ai pu ressentir quand je suis allée au Théâtre du Petit Montparnasse pour découvrir le spectacle “Quai des Orfèvres : légitime défense”, écrit par Stanislas-André Steeman et mis en scène par Raphaëlle Lémann.

Paris, fin des années 40. Paul Weylberg, célèbre mécène, collectionneur d’art et séducteur invétéré, est mystérieusement assassiné…

Sous la forme d’un huis-clos, l’histoire se tient dans l’appartement parisien de Noël, personnage principal de la pièce. Il apprend alors l’assassinat de Paul Weylberg, qu’il a connu. Puis, il reçoit la visite du Commissaire Maria, venu l’interroger à plusieurs reprises au sujet de ses liens avec la victime ou encore d’un alibi… 
 
Le spectateur vit la scène et le déroulé de l’histoire aux côtés de Noël - presque omniprésent étant donné le lieu choisi - sous tension et inquiet à l’idée d’être suspecté pour le meurtre d’une personne pour qui il ne semble pas avoir d’attache en particulier. A partir de là, et au travers de ce personnage et de celui du commissaire, j’ai été plongée d'emblée dans une sorte d’ascenseur émotionnel à suspense.
 
Aussi, dans un rythme soutenu et haletant, ne nous laissant pas une seconde de répit - tout comme le personnage de Noël, d'ailleurs - la mise en scène alterne entre les allers et venues du Commissaire et les réflexions personnelles de Noël, entre autres, qui n’est visiblement pas tranquille dans cette posture en lien avec la police.
 
Quant au décor choisi, l’appartement de Noël est une sorte d’atelier d’artiste qu’il partage avec Belle, sa compagne. Un décor plutôt sobre et minimaliste ici installé. En outre, la sensation de suspense est également intensifiée par des jeux de lumière et couleurs dans les tons de gris, noir et blanc. Tout est conçu pour nous embarquer en immersion comme dans un film noir, avec tout de même quelques répliques et situations plutôt comiques.
 
Quai des Orfèvres : légitime défense” est une proposition artistique qui nous interroge également sur la notion de culpabilité et d’alibi… qu’ils soient d’ordre judiciaire ou personnel. On peut notamment remarquer cette mise en avant au travers des personnages de Noël et du Commissaire.
 
Entourés d’autant de personnages hauts en couleurs et aux personnalités affirmées, et à l’image du Commissaire Maria, nous sommes tentés de chercher de notre côté le coupable. Quelques indices et témoignages nous aideront peut-être dans notre quête. Noël nous cache-t-il des choses ? Vous le saurez en vous rendant à votre tour au théâtre pour démêler le vrai du faux…
 
Sur ce, je vous dis à très vite, et au plaisir de se croiser dans une salle de spectacles, dans la vraie vie, ou bien ici-même, pour un nouveau récit d'aventure théâtrale.
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À propos
Lauriane Cronier

Lauriane, théâtreuse passionnée, met en lumière le monde du spectacle, pour ajouter plus de théâtre à la vie et plus de vie au théâtre.
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