C’est l’histoire d’une vieille légende selon laquelle un chien démoniaque cracheur de feu s’en prendrait aux membres de la famille Baskerville. Sherlock Holmes et son acolyte Watson mènent l’enquête et sont chargés de protéger Sir Henry, le dernier descendant et héritier de la famille Baskerville…
Librement inspirée et adaptée du roman de
Conan Doyle, “
Le chien des Baskerville”,
Hugues Duquesne et
Olivier Mag nous proposent ici un texte truffé de non-sens et de références culturelles humoristiques, tout en gardant le fil conducteur de l’intrigue initiale. Le tout étant sublimé par une mise en scène originale et audacieuse de
Gwen Aduh, et en faisant une proposition artistique à la fois drôle et poétique qui nous fera découvrir cette légende, cette œuvre sous un angle nouveau.
Sur scène, ce sont six comédiens qui campent une quinzaine de personnages : j’ai été impressionnée par la performance de chacun d’entre eux de par les nombreuses surprises qu’ils nous réservent. Au-delà de l’enquête policière menée tout au long de la pièce, nous remarquons également une femme, jouant plusieurs rôles, et revendiquant - avec humour et dérision - la place de la femme comme égale de l’homme.
J’ai aussi particulièrement aimé les décors, les costumes et les ombres chinoises, présentant la pièce un peu comme une bande dessinée animée, et en noir et blanc - rappelant l’aspect “policier” de l’histoire. Et, bien évidemment, l’usage d’un humour anglais que j’affectionne au théâtre, donnant à au texte un côté absurde.
“La Chienne des Baskerville” est une proposition artistique à l’humour anglais et absurde, écrite par des français, mêlant à la fois théâtre, chant, danse ou encore clown, qui nous fait passer un délicieux moment de détente au théâtre.
Sur ce, je vous dis à très vite, et au plaisir de se croiser dans une salle de spectacles, dans la vraie vie, ou bien ici-même, pour un nouveau récit d'aventure théâtrale.