Oscar Wilde disait : « Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles. » Eh bien, on peut dire que c’est un peu le mantra que Cyril a décidé de suivre.
“J’aurais voulu être astronaute”, c’est le premier spectacle seul-en-scène du comédien et humoriste Cyril Garnier - que j’avais notamment eu le plaisir de découvrir en duo avec Guillaume Sentou grâce au télé-crochet pour humoristes “On n’demande qu’à en rire”. Dans ce spectacle en solo, le voici sur le devant de la scène, nous racontant son histoire personnelle en faisant un parallèle avec les événements marquants de la conquête spatiale.
Qu’on soit féru ou non d’astronomie, l’artiste sait y faire puisque, par sa passion il nous captive et nous intéresse à ce domaine qui le fascine. A son tour, il devient fascinant et passionnant. Pour ce faire, il use d’humour et d’effets de mise en scène nous embarquant avec lui en orbite.
De la naissance de son rêve pour être plus proche de la figure paternelle, jusqu’à sa venue au Kennedy Space Center, en passant par sa carrière de comédien comme une sorte de tremplin lui permettant d’atteindre son rêve par un autre chemin, Cyril nous parle de ses réussites comme de ses échecs, de prise de recul, de transformation de ses idéaux, et surtout d’accomplissement personnel en restant fidèle à ses valeurs, en démontant les préjugés et en restant curieux.
J’ai été particulièrement touchée par ses mots, par le parallèle entre son histoire personnelle et comment il l’a mise en lien avec l’histoire des héros de la conquête spatiale. Ce spectacle m’a émue puisqu’il parle de la magie de croire en ses rêves, et de tout faire pour y arriver, par la passion, et ce malgré les doutes et ceux qui nous dissuadent d’y arriver.
Un spectacle qui m'a notamment rappelé que "quand on veut vraiment quelque chose, tout l’univers conspire à nous permettre de réaliser notre désir" (extrait de "L'Alchimiste" de Paolo Coelho). Ici, grâce à un autre chemin qu’est celui de la scène, et en l'occurrence au succès du télé-crochet “On n’demande qu’à en rire” (ONDAR pour les plus connaisseurs), il a pu s’approcher un peu plus de son rêve d’enfant.
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J’aurais voulu être astronaute”...ou comment la passion nous donne envie de viser la lune. Voici un spectacle à la fois instructif, drôle et touchant, sublimé par une mise en scène soignée et dans le souci du détail, alternant de temps à autre avec quelques moments musicaux. Un seul-en-scène unique en son genre qui interpelle, captive et inspire. Un spectacle que je reverrai avec grand plaisir et que je ne peux que vous recommander. Et, qui sait, peut-être y rencontreriez-vous
Thomas Pesquet par la même occasion ?
Sur ce, je vous dis à très vite, et au plaisir de se croiser dans une salle de spectacles, dans la vraie vie, ou bien ici-même, pour un nouveau récit d'aventure théâtrale.