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“Le Montespan”, quand le théâtre met en lumière des personnages de l’histoire autrefois dans l’ombre

“Le Montespan”, quand le théâtre met en lumière des personnages de l’histoire autrefois dans l’ombre
Chers Théâtreux,
 
Dans cette nouvelle lettre,  je vais vous parler d’histoire, d’amour, d’espoir, de détermination, et surtout d’une pièce à la fois drôle et touchante. C’est ce que j’ai vécu quand je suis allée découvrir “Le Montespan”, adaptation de l'œuvre de Jean Teulé, mise en scène par Etienne Launay, au Théâtre du Gymnase.

L’histoire du plus célèbre cocu de France… Prêt à tout pour récupérer celle « qu’on n’aime qu’une fois dans une vie », il déclare une guerre sans relâche contre le monarque, refusant toutes faveurs attachées à sa condition de cocu royal, et allant même jusqu’à orner son carrosse de cornes gigantesques…

Je connaissais l’histoire de Madame de Montespan, favorite du Roi Soleil, impliquée également dans la célèbre “Affaire des Poisons”. Je connaissais moins celle de son mari : j’ai ainsi découvert par la magie du théâtre l’histoire touchante et plutôt inspirante d’un humain déterminé et poussé par l’amour.
 
Le Montespan”, c’est l’histoire de Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan, et époux de Françoise "Athénaïs" de Rochechouart, l’une des favorites du Roi Louis XIV. C’est l’histoire d’un mari éperdument amoureux et trompé. Par amour de Françoise, on découvre la force et la détermination d’un homme à ne pas abandonner la femme qu’il aime, et son combat personnel pour qu’elle lui revienne. 
 
Sur scène, nous retrouvons trois comédiens. Salomé Villiers et Michael Hirsch interprétant chacun une multitude de personnages, et Simon Larvaron dans le rôle du marquis de Montespan. C’est dans un jeu rythmé et plein de traits d’humour que j’ai été happée dans l’histoire du plus célèbre cocu de France. Voici une pièce interprétée et mise en scène de manière joviale, délicate et ingénieuse. Et l’utilisation de jeux d’ombres et de lumières permet notamment de souligner la délicatesse des mouvements, de personnages, de scènes plus intimes.
 
Au-delà de l’humour, la pièce nous amène à nous interroger : notre détermination à ne pas abandonner peut-elle s’épuiser lorsque nous nous sentons impuissants ? Aussi, à travers le triste destin du couple Montespan, “Le Montespan” abordera aussi le deuil d’un amour perdu.
 
Après son succès - récompensé par un Molière - au Théâtre de la Huchette, j’ai été ravie d’enfin pouvoir découvrir cette création qui fait couler beaucoup d’encre dans le monde du spectacle. “Le Montespan” m’a fait rire autant qu’il m’a émue et inspirée. Une pièce qui propose également un bel hommage à l’auteur Jean Teulé.
 
Olééee ! Que ce fut bon ! (C’est ce que je me suis dit en sortant du théâtre).
 
Sur ce, je vous dis à très vite, et au plaisir de se croiser dans une salle de spectacles, dans la vraie vie, ou bien ici-même, pour un nouveau récit d'aventure théâtrale.
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Lauriane Cronier

Lauriane, théâtreuse passionnée, met en lumière le monde du spectacle, pour ajouter plus de théâtre à la vie et plus de vie au théâtre.
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