C’est ainsi que la pièce débute. Les deux hommes vont alors tenter de se souvenir de ce qu’il s’est passé la veille, jusqu’au moment où ils découvrent dans un journal un assassinat recoupant quelques faits et circonstances communes à leur état actuel…
Nous sommes alors plongés au cœur du Paris de 1857 - notamment par les choix de costumes et décors d'époque - avec cette comédie en un acte mêlée de couplets chantés. L’écriture d’Eugène Labiche tourne ici en dérision la bourgeoisie, cela de manière plutôt absurde, donnant à l’histoire cette qualité délicieusement drôle.
Première création de la jeune et prometteuse compagnie
Les Modits, je me suis laissée entraînée rapidement par cette pièce alternant entre moments de jeu ultra rythmé et moments chantés, et avec une énergie folle des comédiens, nous embarquant dans l’embarras et ce quiproquo dans lequel ils se trouvent. Spectatrice particulièrement fatiguée ce soir-là, je n’ai pas vu le temps filer et la pièce m’a plutôt rechargée en énergie.
“L’Affaire de la rue Lourcine” par la compagnie Les Modits, c’est du théâtre rythmé, accessible à tous, et rafraîchissant que la jeune compagnie nous propose ici : une comédie légère alliant justesse et performance, et le plaisir de (re)découvrir une œuvre classique revisitée et modernisée.
Sur ce, je vous dis à très vite, et au plaisir de se croiser dans une salle de spectacles, dans la vraie vie, ou bien ici-même, pour un nouveau récit d'aventure théâtrale.
Lauriane C.