Dans cette nouvelle lettre, je vais vous parler d’icônes du cinéma, de poésie, et aussi d’un spectacle qui nous fait ressentir des frissons et émotions fortes tout au long de la représentation. C’est ce que j’ai pu ressentir lorsque que je suis allée découvrir le spectacle de théâtre musical “A l’ombre d’Oz”, écrit et mis en scène par Olivier Schmidt, et proposé par la Compagnie Les Joyeux de la Couronne.
Sur les traces de Judy Garland, et les mystères entourant le tournage du Magicien d’Oz.
A l’ombre d’Oz
L’histoire du Magicien d’Oz est bien connue, au moins de nom. On connaît moins les dessous du tournage de ce film mythique. Pour ma part, je n’ai jamais eu l’occasion de lire ou de voir cette histoire, et je connaissais donc peu cette actrice. Aussi, je vous propose dans un premier temps une petite mise à jour sur l’histoire de cette icône du cinéma : actrice et chanteuse américaine, Frances Ethel - aka Judy Garland, née en 1922 dans le Minnesota et décédée en 1969 à Londres, est considérée comme l’une des meilleures
actrices de légende (selon l’American Film Institute). C’est son rôle de Dorothy dans “Le Magicien d’Oz” en 1939 qui la propulse au rang de vedette, alors âgée de 17 ans. Judy Garland est également la mère de Liza Minnelli, actrice et chanteuse elle aussi.
J’ai donc assisté à un spectacle hommage à cette grande artiste. Et ici, la Compagnie des Joyeux de la Couronne a su combler mon cœur de grande rêveuse en proposant de relater ce récit au travers du théâtre, de la magie du spectacle vivant, sous la forme d’une sorte de conte qui nous embarque dans la vie de Judy Garland, surnommée aussi “la petite fiancée de l’Amérique”.
Un conte qui n’est pas toujours rose… On découvrira les rêves de la jeune femme, sa force de vivre, son audace, mais aussi ses peurs, ses démons, sa solitude. Devenue célèbre alors qu’elle était encore mineure, on découvre l’exigence de “perfection absolue” qui lui est demandée en permanence, et qui l’a, en quelques sortes, brisée, la poussant à la consommation de substances peu recommandées. Des conditions de travail parfois absurdes exigées par les producteurs pour satisfaire leurs besoins financiers au détriment de la santé de l’artiste - considérée plus ou moins comme “malléable”. Une critique juste et piquante amenée ici avec beaucoup de douceur et de poésie.
J’ai les mêmes rêves que tout le monde. Il me faut juste plus de temps pour les concrétiser.
Judy Garland, dans “A l’ombre d’Oz”
Le spectacle se déroule en 1969, à Londres, quand Judy Garland est ruinée, et quand un producteur anglais lui propose un contrat alors que tout le monde lui tourne le dos. C’est alors que l’on découvre quelques moments clefs de sa vie sous forme de flashback théâtralisés, ses succès, ses addictions, sa descente aux enfers, et l’importance de sa famille.
Avec “A l’ombre d’Oz”, j’ai vécu mille émotions, j’ai été embarquée tout au long de la représentation (à 21h30, un vendredi soir, fatiguée après une dure semaine de travail), et j’ai eu des frissons notamment à la toute fin du spectacle - des frissons qui disent “Wahou ! quelle claque !”.
C’est donc sans hésitation que je vous recommande vivement d’aller découvrir ce joli bijou, cette pépite qui vous fera rêver un peu et vous touchera forcément à un moment ou à un autre.
Sur ce, je vous dis à très vite, et au plaisir de se croiser dans une salle de spectacles, dans la vraie vie, ou bien ici-même, pour un nouveau récit d'aventure théâtrale.
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À propos
Lauriane, théâtreuse passionnée, met en lumière le monde du spectacle, pour ajouter plus de théâtre à la vie et plus de vie au théâtre.
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