Ce vaudeville datant de 1895, créé à Londres, est ici mis en scène avec ingéniosité par le travail d’Arnaud Denis, nous embarquant au cœur des années folles (l’histoire originale se déroulant à l’époque victorienne).
De quoi ça parle ? Jack / Constant et Algernon, deux amis, dandys de la haute société anglaise, découvrent qu’ils usent du même stratagème pour mener leur double vie : à savoir, s’inventer un faux frère qui leur sert d’alibi pour leurs petites escapades libertines. Jusqu’à ce que l’Amour vienne s’en mêler…
Ce qui vous attend ? Une mise en scène et un jeu soignés, des quiproquos ainsi qu’un humour à la fois raffiné et piquant, de belles réparties, des personnages hauts en couleurs, des comédiens complices (et qui ne sont pas à l’abri d’un fou rire), une pièce rythmée et captivante.
Mon ressenti ? Un florilège de jolies surprises… de l’humour anglais à la performance de chacun des comédiens, en passant par une place importante (et rare pour l’époque) laissée aux femmes et au féminisme, dans cette histoire.
Loin d’un éloge de la haute société, j’ai assisté à un véritable éloge de l’Amour, de la Liberté… et bien évidemment du Théâtre comme je l’aime, avec ses rebondissements et ses surprises, avec ses traits d’humour et sa finesse d’écriture, avec ses messages forts et universels, avec son mordant et sa capacité à me faire m’évader le temps d’une soirée, loin des tracas du quotidien.
Faut-il y aller ? Un grand oui ! En famille ou entre amis, pour partager ce délicieux moment de rire et de détente qui vous attend.
Sur ce, je vous dis à très vite, et au plaisir de se croiser dans une salle de spectacles, dans la vraie vie, ou bien ici-même, pour un nouveau récit d'aventure théâtrale.
Lauriane C.