Chers Théâtreux,
Dans cette nouvelle lettre, je vais vous parler de détente et de légèreté. Mon péché mignon théâtral c’est un peu les pièces intenses qui me font vivre mille émotions, mais je dois avouer qu’une fois de temps en temps, j’aime bien aussi juste me détendre au théâtre et, dans ces cas-là, rien de tel qu’une bonne comédie pour y remédier et me vider la tête.
Aussi, dernièrement, j’ai eu le plaisir de découvrir “Le Switch”, pièce écrite par Marc Fayet et mise en scène par Luc Hamett, dans cette jolie petite salle pleine de paillettes qu’est le Théâtre Edgar.
“Le Switch”, c’est l’histoire d’un homme qui a une double vie : d’un côté, sa vie avec sa femme, de l’autre sa vie avec sa maîtresse. Cela depuis six ans. Pour lui, ces deux vies sont indissociables. Il se transforme en fonction de la femme avec qui il est. Un jour, les deux femmes se rencontrent... Furieuses et blasées, elles décident de tout mettre en œuvre pour qu’il les quitte toutes les deux (parce qu’il est trop sensible, voyez-vous, et qu’il ne supporterait pas d’être quitté) et cela en switchant leurs rôles : ainsi, la femme agira comme la maîtresse et inversement. Ainsi commence l’histoire…
Alternant entre le décor du lieu de vie du couple marié et celui de la maîtresse, nous découvrons alors sur scène un trio de comédiens complices formé par Emmanuelle Boidron, Capucine Anav et Alexandre Pesle, dans cette comédie rythmée et sans temps mort, aux répliques efficaces, nous tenant en haleine et nous embarquant avec eux dans leur triangle amoureux.
Avec cette pièce, c’est également une belle mise en avant de la solidarité féminine, en faisant le sujet principal de l’intrigue.
Pour ma part, j’ai passé un joli moment, tendre, léger et drôle, au théâtre, avec cette pièce tout public qui répondra favorablement à l’envie de vous détendre après une journée intense.
Sur ce, je vous dis à très vite, et au plaisir de se croiser dans une salle de spectacles, dans la vraie vie, ou bien ici-même, pour un nouveau récit d'aventure théâtrale.
Lauriane C.