Vendredi 5 juin dernier, j’ai eu la chance d’assister à une représentation de « Les escargots sans leur coquille font la grimace » de Juliette Blanche, au Théâtre Les Déchargeurs : un spectacle riche en émotions, où se mêlent danse, chant, poésie et théâtre, porté par deux comédiens d’une grande générosité avec le public.
Le spectacle, au titre attirant la curiosité, porte sur la thématique complexe de la crise identitaire, sans parti pris, à travers le personnage de Juliette qui, tout au long de la représentation, se cherche constamment, s’interroge sur sa personnalité et sur la personne qu’elle souhaite être. Et puis, il y a Andy Cocq, qui incarne ici un large éventail de personnages en lien avec Juliette.
Dès le début du spectacle, on est immergés dans l’histoire et l’intimité de Juliette, magnifiquement racontée avec intensité par les deux comédiens, que ce soit à travers les yeux d’une Juliette enfant, adolescente ou adulte, ou bien du point de vue de son entourage. Outre le jeu intense des comédiens, on est également portés dans l’histoire grâce au décor, à la mise en scène, aux effets sonores et à la musique qui ponctuent et amplifient à merveille le récit qui nous est conté.
Un spectacle d’une grande originalité, où chacun peut se reconnaître, au message fort, intelligemment écrit, et plein d’humanité, qui ne nous laisse pas indifférent et nous fera osciller entre rire et émotion. Je salue la belle performance des comédiens qui nous ont fait passer un délicieux moment de théâtre.
Auteure : Juliette Blanche
Mise en scène : Charles Templon, assisté de Florian Jamey
Scénographie : Camille Rosa et Charles Templon
Lumières : Nicolas Priouzeau
Décor : les Ateliers Nanterre-Amandiers
Création musicale : Charles-Baptiste et Juliette Blanche, avec la voix d’Andy Cocq
Visuel : Alicia Solf, Sophie Garric
Avec : Juliette Blanche & Andy Cocq
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