Elise Noiraud dans "Pour que tu m’aimes encore"

Récemment, je suis allée découvrir le seul-en-scène d’Elise Noiraud à la Comédie de Paris : une très belle découverte avec ce spectacle qui nous replonge dans nos souvenirs d’adolescents...

13 ans et demi. L'âge des espoirs et des révolutions intérieures. L'âge aussi, des années collège : ingrates, maladroites et belles justement pour ça.
Elise a 13 ans et demi. Elise est secrètement amoureuse de Tony. Elise doit s'occuper de sa maman déprimée. Et surtout, Elise prépare une danse en hommage à sa chanteuse préférée pour la fête du collège.
Avec énergie, humour et sensibilité, Elise Noiraud nous propose un plongeon jubilatoire dans cette adolescence qui nous a tous construits, et interprète une galerie de personnages ébouriffante et sans concession.

Dans ce spectacle atypique, Elise nous fait part de quelques anecdotes de son adolescence en se présentant tantôt en jeune fille de 13 ans, tantôt au travers de personnages hauts en couleurs qui ont marqué cette période de sa vie. A 13 ans, on est plein d’espoirs, on découvre pour ainsi dire la vie.

« Pour que tu m’aimes encore » est ici un spectacle d’une grande justesse d’interprétation, finesse d’écriture, et nous emmène face à de grands moments de rire et d’émotions en entendant toutes ces situations et thématiques abordées qui ne vont pas sans nous rappeler notre vécu personnel : les copines, les profs, les parents, quelques chansons cultes, les questions qu’on se pose à cette période…tout y passe, avec subtilité, tendresse et dérision. J’ai d’ailleurs particulièrement apprécié ces moments où elle évoque quelques souvenirs de voyages scolaires ou encore ces fameux cours de technologie et ces objets improbables à fabriquer.

Le spectacle d’Elise Noiraud est sans aucun doute l’un des spectacles à ne pas manquer cette saison, pour un moment de théâtre à la fois drôle et touchant, où la comédienne nous fait apprécier cette période souvent difficile de la vie.

Un spectacle écrit et interprété par Elise Noiraud

Collaboration artistique : Baptiste Ribrault